Chaussons pour petit lutin

Depuis quelques semaines, je suis en recherche pour réaliser des chaussons d'enfant en forme de... chaussures de lutins !

Je me suis étonnée moi-même avec un nombre impressionnant d'essais, de tricotage, de dé-tricotage... C'est incroyable comme on peut être persévérant certains jours.

J'ai essayé des chaussons en commençant par la semelle : semelle tricotée, semelle crochetée ; en repartant en tricot circulaire autour de la semelle ou en assemblant ensuite le chausson à la semelle. Puis j'ai des variantes en commençant par la tige du chausson. Là, ça commençait à ressembler plus à ce que je voulais.

Pour le rendu, je voulais quelque chose de duveteux, qui ressemble à de la mousse. A ce moment là, petit détour par chez Arne et Carlos avec leurs chaussons feutrés. Là, il a donc fallu que je questionne mon choix de laine et je suis partie sur du 100 %. J'avais un reste de Let Lopi après le tricot d'un lopapeysa créé par Helen Magnusson. 

Et là, enfin : LE chausson que j'avais en tête !

Mon petit lutin n'aura pas froid aux pieds auprès du sapin !

Elizabeth Zimmermann : ma 3ème grand-mère !

Je crois que pour toute tricoteuse, il y a un avant et un après "Elizabeth Zimmermann". Quand on la découvre, c'est tout un nouveau monde du tricot et de la manière de le pratiquer qui s'ouvre à nous. 

Je ne sais pas si vous connaissez les "droits imprescriptibles du lecteur" que l'on trouve dans "Comme un roman" de Daniel Pennac : c'est le même sentiment qui vous envahit. On a le droit de commencer un livre et ne pas le finir, on a le droit de lire la fin avant de commencer, de passer un chapitre, etc. On n'en deviendra pas un mauvais lecteur pour autant !

Avec Elizabeth, on respire ! On n'est pas à une maille près, on ne va pas rater notre pull pour un rang en trop. On peut essayer de faire différemment, on peut même tricoter à l'envers la dernière maille d'un rang envers !

On trouve ses livres assez facilement, grace au géant de la vente sur Internet... Je me sers beaucoup de "the opinionated knitter" dès que je réfléchis à quelle technique utiliser pour des gants, des chaussettes, une encolure, etc.

Mais par contre, on se remet à l'anglais... On se fait un petit lexique de tricot français - anglais (ou on utilise celui des copines !) parce que la grande dame n'est pas traduite... 

Mais franchement, ça vaut le coup, ne serait-ce que pour découvrir la "Baby surprise jacket" ! 

The serial crocheteuses n°351 : les rayures

Jijihook nous propose cette semaine le thème des rayures pour le défi des serial crocheteuses. Quoi de mieux qu'une petite écharpe pour utiliser les restes de laine !

Et c'est Désiré, le TRES vieux nounours que ma maman avait gagné à une kermesse (ça remonte aux années 60 tout ça !) qui me sert de mannequin.

Alors, c'est parti pour le défilé !

Désiré porte une écharpe tricotée aux couleurs automnales. Le jeu de rayures rappelle la nature sauvage dans laquelle le nounours a grandi : les sapins et leurs pommes de pin ; les mûres sauvages dans les buissons que la neige commence à recouvrir...

Voilà : comment faire de la poésie (ou essayer au moins !!) avec un vieux nounours et quelques rayures...

Et bien sûr, en vrai, Désiré est toujours en noir et blanc, si si !

Bonne nuit les petits !

Les autres participations, c'est ici ; et le musée par là.

The serial crocheteuses n°350 : le chat noir

Dans mon jardin, le petit chat noir profite des derniers jours ensoleillés pour farnienter tranquille. La vie de chat est belle !

Quelqu'un veut une tasse de lait ?

Pour aller voir les autres participations, c'est chez Isabelle Kessedjian et le musée des serial crocheteuses est par ici.

Serial Crocheteuses n°347 : Darwin avait raison !

L'homme est bien responsable de l'apparition d'une nouvelle espèce de poissons dans les bassins de nos villes. A force de jeter des pièces dans les fontaines pour faire un vœu, un nouveau poisson a fini par apparaître : 

Le poisson porte-monnaie ! Pas besoin de préciser de quoi il se nourrit.

Désormais, les pêcheurs sont nombreux à essayer de l'attraper mais l'animal est futé et ne se laisse pas prendre comme ça. 

Vous trouverez certains spécimens (plus proches du porte-monnaie que du poisson !!) chez Madame Cerise et au musée des serial crocheteuses.

Bonne pêche !

Serial crocheteuse n°346 : une histoire de poire.

Il était une fois... un printemps pluvieux et morose. Avant les jours gris de juin, notre petit poirier tout jeune s'était donné à fond et était recouvert de fleurs. L'espérance naissait. Et puis, au petit matin, la découverte fatidique : le gel s'était invité pendant la nuit... Il ne restait plus qu'à attendre et voir. 

Les jours passant, le bilan fut posé : une survivante ! Mais comment avait-elle fait ? Eh bien, elle avait été prévoyante, pardi !!

Ne me demandez pas où elle a bien pu trouver son équipement hivernal mais comme il circule des petits farfadets dans le jardin (cf l'arrivée de Groseille), je ne m'étonne plus de rien !... 

Cette petite poire bien savoureuse (même partagée en 4 !), en plus d'être prévoyante, a été très altruiste : voici ce que j'ai retrouvé dernièrement dans le poirier :

En attente du printemps prochain !

Merci en tout cas Isabelle pour ce thème qui m'a fait me souvenir de notre petite poire, unique ! Pour les autres créations, c'est par ici, et vous pouvez aussi aller faire un petit tour au musée des serial crocheteuses. 

playmo - crochet

En feuilletant quelques livres de loisirs créatifs dans une librairie, je suis tombée sur cette perle qui libère tout de suite l'imagination.

Il s'agit du livre de Kate Bruning, aux Editions Eyrolles, qui s'intitule : "En avant l'aventure ! Tout un petit monde au crochet".

Je ne sais pas comment cela se passe chez vous et cela dépend fortement de l'âge des enfants à vrai dire mais à la maison, les playmobils sont régulièrement de sortie : le camion de pompier, le camping, les indiens, les voitures de police, le château fort, etc. Les enfants adorent se raconter des histoires, toutes les boîtes se mélangent et les policiers se retrouvent avec les chevaliers dans le château fort à combattre les indiens et les princesses. C'est un vrai plaisir de les écouter jouer !

Un seul inconvénient aux playmobils : ne JAMAIS en emprunter à la ludothèque ! Toutes les petites pièces sont un vrai cauchemar à retrouver, et je crois qu'à chaque fois qu'on a tenté l'expérience, on s'est arraché les cheveux le jour du retour.

Alors pour celles et ceux qui n'ont pas réalisé leur rêve secret de travailler chez Playmobil (je ne suis pas la seule quand même ? si ?), ce livre est fait pour vous. Il est vrai que quand on se débrouille pas mal au crochet, on n'a pas forcément besoin de modèles, mais juste pour l'imagination de l'auteur, allez le feuilleter, vous aurez pleins de nouvelles idées pour Noël !